Comme de nombreuses autres choses, pratiquer de manière excessive le sport peut également conduire à une addiction. Plusieurs termes permettent de désigner cet état : bigorexie, dépendance au sport, addiction au sport ou encore sport compulsif. La pratique excessive devient une addiction quand cela met de côté la vie professionnelle ou personnelle. La santé du sportif commence alors à se dégrader, et cela est causé par une pratique à outrance du sport. L’addiction au sport est une addiction comme toutes les autres.
Elle possède des causes, des conséquences, mais peut également se soigner.
Comment reconnaître la bigorexie ?

La dépendance au sport débute en général par une pratique occasionnelle du sport. Une fois que le cerveau a identifié les avantages liés à l’activité, le sujet continuera alors le sport en question. Les atouts peuvent se manifester sous la forme d’un plaisir ressenti puisque les endorphines sont libérées. Cela permet de réduire le stress, soigne les douleurs psychiques et constitue une solution à l’ennui. Quand le besoin de pratiquer le sport devient plus régulier, le sujet commence alors à accroître la pratique pour ressentir les mêmes sensations. C’est la phase de tolérance.
Le plaisir initial commence à s’estomper, cédant place au besoin de maintenir le rythme de la pratique pour limiter le mal-être. Cela peut se faire en mettant de côté certaines choses comme les relations sociales, le travail, etc. le sujet n’a plus le contrôle, et continue dans sa lancée malgré les conséquences (blessures le plus souvent). Quand le sujet ne peut pratiquer le sport, il devient alors triste, anxieux ou irritable.
Comment traiter et prévenir ?
Comme toutes les autres addictions, il est possible de soigner la bigorexie par un suivi psychiatrique. Le sujet peut également se faire accompagner par un thérapeute spécialisé dans les thérapies cognitives et du comportement. Une personne victime de bigorexie peut également se tourner vers un psychologue du sport. Les séances de relaxation sont pratiques pour combattre le stress et l’anxiété.

Il existe plusieurs disciplines sportives qui ont plus de probabilités de causer une addiction. Il s’agit des sports qui nécessitent de l’endurance comme le jogging, tout comme ceux impliquant une image corporelle comme la danse ou la gymnastique. D’autres variétés comme les sports impliquant un grand entraînement et des stéréotypes sont plus susceptibles aux addictions. Ce sont par exemple le vélo, le culturisme, etc. pour ne pas être victime d’une bigorexie, les spécialistes recommandent de varier les activités sportives. Au lieu de les pratiquer seul, il est préférable de faire du sport en groupe. Vous réduisez ainsi les probabilités d’en devenir accro.
L’addiction au sport existe bel et bien. C’est une pathologie qui porte le nom de bigorexie. Cela se manifeste quand le sport devient une obsession au lieu d’être un plaisir. Il existe bien des manières de prévenir le mal. Faites du sport en groupe, et variez les pratiques sportives. Ne faites pas passer le sport avant votre vie sociale ou professionnelle. En cas de dépendance, il faut se faire suivre par un spécialiste.